Le post-Bop a connu une brève notoriété mais il fut un courant intermédiaire intéressant et nécessaire à l"évolution du jazz vers d'autres directions plus hétérogènes et s'ouvrant au monde des musiques ethnos et populaires, ceci à partir des années 60.
Le jazz s'ouvrit ainsi aux nouvelles sonorités musicales nées dans les fifties et sixties (funk, pop, rock et metal) auxquelles s'ajoutèrent des instrumentations plus électriques qui plus est très électroniques. Certains de ces premiers explorateurs comme Miles Davis ou Herbie Hancock lui donnèrent le nom de "jazz-rock", ce qui orienta son potentiel musical et thématique au début à certains genres comme le funk, la pop et soul combinés au jazz plus traditionnel et classique, voir avant-gardiste.
Plus tard dès les 1970 jusqu' à aujourd'hui d'autres musiciens comme Frank Zappa, Al Di Meola, Pat Metheny, John McLaughlin, Useb, Deodato, Ralph Towner etc. seront explorer d'autres genres et cultures musicales comme le rock, le metal, le hip-pop et la musique indienne et arabe pour que le terme de Jazz-Fusion portent mieux son appellation de musique hétérogène et polyculturelle.
Improvisateurs imaginatifs, certains musiciens de jazz tels que John Scofield, Miles Davis, Walace Roney refusant toute compromission stylistique avec les courants traditionnels, devinrent représentatifs des tendances "postboppers". Le terme de posbop ou modern maintream est souvent associé à des styles du jazz ne pouvant être répertoriés dans un cadre historique précis, comme entre les années 50 et 70.
John McLaughlin Chick Corea with friends
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